Un spitfire solitaire survole la campagne lorraine un beau jour de mai 1945. Superbe machine, "élégante" quelque soit l'angle sous lequel on l'observe. La guerre est bien loin dans cette composition qui pourrait même être "actuelle" (pourquoi pas un "Spit" au retour d'un meeting !).
Moi, je l'ai imaginée comme un dernier vol pour le pilote et sa machine, qui semblent déjà ne plus avoir leur place au-dessus de cette paisible campagne. C'est le calme qui revient, après la tempête.
Une composition "apparemment plus simple" que la précédente, pour décompresser et puis aussi à cause de mes préférences pour les grands espaces.
Est-ce encore de la peinture aéronautique ? Personnellement (et bien évidemment), je dirais que oui. Que serait l'avion sans l'espace
dans lequel il évolue ? Un assemblage plus ou moins complexe de toile, de bois ou de métal. Le ciel lui donne vie.